Apprendre par l'objet : solliciter l'oeil et la main
Collectionneur depuis plus de trente ans, de matériel historique et de sciences naturelles, j'interviens dans votre classe ou sur votre site avec mes objets authentiques, en appui des programmes scolaires ou pour votre plaisir de découverte.
Vous, et le cas échéant vos élèves, pouvez manipuler la majorité des objets.
Tous sont authentiques, il ne s'agit pas de moulages ou fac-similés.
Mes services
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Dentition de belette
L'étude de la forme et du tranchant des dents de ce crâne permet de réfléchir à ce que mangeait cet animal, sans le nommer au départ. Identifier l'espèce après avoir défini son régime alimentaire permettra d'impliquer les participants.
La comparaison avec d'autres crânes présents dans mes collections : chat, cheval, cochon, hérisson, rat, souris, taupe, oiseaux divers, poissons divers et des fragments de dentition canine, bovine, humaine, permettra d'élargir le propos pour évoquer l'ensemble des régimes alimentaires, et comprendre l'adaptation de la dentition au régime.
Selon les capacités et les souhaits du public, l'intervention peut être complétée par l'étude des orbites des différents crânes (taille et mobilité des yeux), de la résistance ou la souplesse de la boîte crânienne...
Aucun animal n'a été tué en vue d'obtenir son crâne ou tout autre fragment. Les ossements de mes collections ont été trouvés dans la nature ou obtenus auprès de piégeurs ou de personnes qui avaient consommé ces animaux. Je suis moi-même végétarien depuis une trentaine d'années.
Cet objet fait partie de mes collections. Il sera apporté pour la conférence "Les dents des animaux et des humains et les régimes alimentaires", avec de nombreux autres. En raison de sa fragilité, le crâne de belette circulera sur un plateau. Par contre, des crânes plus solides d'autres espèces seront manipulés par le public.
Monnaie de Marseille, entre -150 et -100
Cette monnaie est à la fois grecque et gauloise : elle a été frappée dans le comptoir grec de Marseille, il y a plus de 2100 ans. Elle porte la mention ΜΑΣΣΑ en grec, début du nom grec de la ville : Massalia.
Je la présente toujours avec une petite monnaie purement gauloise, qui porte, en caractères latins cette fois, le début du nom de la tribu qui l'a émise entre vingt ans avant et vingt ans après la défaite gauloise d'Alésia : AREC, pour les Volques Arécomiques, dans la région de Nîmes.
Ces deux fragments d'écriture antique, l'un en lettres grecques, l'autre en lettres romaines, tournent la page de la Préhistoire et ouvrent l'ère de l'Histoire dans ce qui est aujourd'hui la France. Ils permettent de terminer l'intervention sur la Préhistoire par une belle émotion, qui espère ouvrir une nouvelle page dans la curiosité des enfants, et d'ouvrir l'intervention sur les Gaulois, Romains et Gallo-Romains par les diverses influences qui vont se brasser sur notre sol pendant l'Antiquité.
Cet objet fait partie de mes collections. Il sera apporté pour les conférences "La diversité des alphabets et autres modes d’écriture, de l’Antiquité à nos jours", "La préhistoire française" et "Gaulois, Romains et Gallo-romains", avec de nombreux autres, et sera manipulé par le public.
Ammonite avec quartz, environ 8 x 7 cm, trouvée dans le Calvados
Certaines loges de cette ammonite fossile sont remplies par des cristaux de quartz. Au-delà de sa beauté, cet objet permet d'aborder plusieurs connaissances scientifiques : la formation des minéraux, celle des fossiles, et l'utilité de leur étude.
Mais, plus largement, si le public y est réceptif, la rencontre qui se fait entre paléontologie et minéralogie en cette ammonite permet de remettre en cause les limites qu'on croit bien établies entre les trois ordres naturels : les animaux, les végétaux (deux ordres vivants et du temps court), et les minéraux (ordre de l'absence de vie, et presque hors du temps). En effet, ce fossile permet d'expliquer que les animaux et les végétaux se nourrissent de minéraux, en rejettent, peuvent eux-mêmes devenir minéraux après leur mort, et que des pierres peuvent être plus récentes que la vie, puisqu'elles s'installent dans une dépouille d'être vivant.
Cette redéfinition des bases permet ensuite, à l'enseignante ou l'enseignant, de situer un grand nombre des leçons ultérieures qu'il fera à ses élèves.
Cet objet fait partie de mes collections. Il sera apporté pour les conférences "Formes et couleurs des minéraux" et "Les fossiles", avec de nombreux autres, et sera manipulé par le public.
Casque Adrian, 1915 (dans sa peinture de juin 1916)
Le casque Adrian, le "casque de poilu", n'a pas connu les débuts de la Première guerre mondiale : l'étude de sa conception n'a été lancée qu'au courant de 1915, pour une première distribution en septembre de cette même année. La guerre durait depuis un an déjà.
En contextualisant son apparition (quel besoin, quelles suites), on reprend toute l'évolution tactique de la guerre, d'une guerre de mouvement en terrain découvert avec des uniformes voyants à une guerre de positions, de tranchées, où l'on attaque et est attaqué de loin, en masse. On découvre la naissance du camouflage (qui permet éventuellement un parallèle avec les sciences naturelles), l'utilisation de l'aviation, des chars. On retrace les conditions de vie des soldats.
Si le public est réceptif, l'évocation de la fabrication de ce casque permet d'aborder l'évolution du travail des femmes pendant la Première guerre, et tout ce qui y est lié socialement. A partir de ce point, plus ou moins développé, on peut aisément évoquer cette fois la vie des civils à l'arrière des lignes.
Pour les auditoires les plus pointus, adolescents ou adultes, certains éléments du casque Adrian me permettent de remonter jusqu'au Moyen-Âge et de revenir jusqu'à nos jours, après l'an 2000. Il est également possible d'évoquer la diffusion des matériels militaires comme trace des alliances et influences transnationales, par les périodes de domination allemande et anglaise, française, américaine, notamment, sur l'ensemble de la planète. Le casque français a été porté de l'Italie au Pérou, la Chine est passée du matériel allemand en 1935 au matériel américain en 1945... Le champ des connaissances possibles est ici très vaste. Je m'adapte à l'âge et au souhait des publics.
Je ne présente jamais d'arme, et les éventuelles photos sont choisies de manière à ne pas choquer les plus jeunes.
Cet objet fait partie de mes collections. Il sera apporté pour la conférence "La Première guerre mondiale en France", avec de nombreux autres, militaires et civils, et sera manipulé par le public.